les coeurs purs et autres denrées...

la MACH-Inante / Les cœurs purs et autres denrées…

 

présentent 

Festival          Lavage

  Salissage

Multiplexage *

…pour que vive l’attitude multiple du cumul des média…

 
Les 16 et 17, 23 et 24 juin,
         30 juin et 1er juillet 2006 
A partir de 20h30
                                                                                                                                          Tarifs : 5, 7 & 9 euros

La MACH_Inante. Maison des Arts et Cultures Hybrides. 26 rue Rochebrune. Métro Mairie de Montreuil

Infos et plan sur http://cœurs.purs.free.fr/lavage

Pour en savoir plus sur La Machinante Factory et Les cœurs purs et autres denrées… : http://coeurs.purs.free.fr

Le festival est autoproduit par la Machinante Factory et Les cœurs purs et autres denrées… 

Contact coeurspurs@club-internet.fr     01 48 51 02 54

Multiplexage : (…) regroupement de plusieurs voies de transmission en une seule ou éclatement d’une voie en plusieurs autres

 

Sommes-nous gagnés par une hygiène de la propreté, du tri, du tri sélectif, du mot lisse, pas plus haut qu’un autre au point de ne plus pouvoir crier?

CR(E/I)ER

Que faire face au lavage de l’information dans la désinformation planétaire, au lessivage des différences dans l’indifférence ?

 
 
Un lieu, un collectif
La Machinante/ Les cœurs purs et autres denrées...

 

Le collectif les cœurs purs et autres denrées…est né de la rencontre de deux acteurs et metteurs en scène : Blandine scelles et Didier Calléja.

Le collectif  développe depuis plusieurs années une activité croisée de sensibilisation artistique auprès du jeune public et de public en milieu psychiatrique, d’organisation d‘événements pluridisciplinaires mêlant art vidéo, spectacle vivant et art sonore, et de création de dispositifs de théâtre-performance sur des textes d’auteurs contemporains. Depuis 1999 au 26 rue Rochebrune à Montreuil entre le foyer malien et l’école Danton, la compagnie a établi son outil de travail. La Machinante, lieu de création, de rencontres et d’échanges où se croisent tout au long de l’année artistes et habitants, amateurs et néophytes, parents et enfants.

 

En 2004 le collectif a créé La SPA (société protectrice des Aspirateurs) en 2005, la SPB (Baignoire) en 2006, la SPC (Cheveux et Chevilles) et poursuit un travail de création et de recherche autour de l’objet musical lavant ou lavé pour aller au devant de la population…de ses aspirations (concert pour comédiens et aspirateurs, installations art contemporain, art process et happenings)

 

 

Comment laver son histoire individuelle ou collective?

 

Depuis leurs 4 années de création en hôpitaux psychiatriques, et l’électrochoc des « Maîtres fous » de Jean Rouch, les cœurs purs et autres denrées… ne cessent d’interroger la folie jusqu’à travailler uniquement autour de média lavant pour la libérer.

Nécessité d’atteindre la démesure pour retrouver cette force archaïque qui empêchera l’homme de tomber dans la folie ou l’anormalité, dans le non-sens, et qui le préservera dans sa dignité malgré toutes dégénérescences sociales, politiques, économiques ou éthiques.

 

Aujourd’hui, Les coeurs purs et autres denrées... invitent des artistes décanteurs de la trop blanche propreté pour être vivante, « repanseur » de la plaie encrassée par le mensonge… à un mois de résidence à La Machinante pour mettre en œuvre ce lavage/salissage multiplexage !

 

Aujourd’hui nous cherchons à cultiver l’art du décalage, de l’assemblage et de la plaisanterie. Développer une approche ludique de l’art, un art public ouvert et accessible à tous et à l’imagination de chacun.

 
 
Un principe actif
 
L’événement s’inscrit dans une thématique ouverte et réactive pour laver le regard, laver l’ouie, laver les 7 sens du terme, laver les mots, se laver de l’Histoire, individuelle, collective, laver pour retrouver la crasse qui fait mal au propre, au sens propre, trop propre, laver à sec, à froid, à chaud, sur la braise et la tangente, dans l’entre-deux mots, l’entre-deux sons, l’entre-deux, la rencontre.
Se laver de la tête aux pieds.
 
Cet événement défend et revendique la synthèse des médiums ; danse, performances, musique, arts plastiques, théâtre, vidéo, écriture… 
 
Un  processus  rare  de création  
3x2 week-ends d’exploration collective, une semaine de résidence de travail et de recherche avant chaque session. Chacun tente des associations, des combinaisons pour une œuvre collective. 

 

Fruit d’un travail de résidence cette proposition sans forme prédéfinie se veut être un parcours non linéaire de trajectoires d’explorations collectives et multiples. Une rencontre inédite de musiciens, comédiens, plasticiens, réunis pour la première fois pour chercher, et construire ensemble. Pas de juxtaposition de formes, mais plutôt une scénographie de dispositifs, de formes entremêlé(e)s, perméables aux interférences, ouvertes à la rencontre.

 

 

Voilà notre multiplexage : « le regroupement de plusieurs voies de transmission en une seule, l’éclatement d’une voie en plusieurs autres ».

Des artistes multiplexés
Un bain de la tête aux pieds ; fusion, immersion, inversion, flux

 

 

Didier Calleja performer, poête sonore artaudélicien

Agnès Collorafi photographe livresque, en mouvement et en son.

Sandrine Dewez vidéaste, documentariste, en gestation

Emmanuelle Gibello musicienne

Igor & Grichka Bogdanov musiciens électroacoustiques, créateurs de dispositifs sonores

Christine Lesaint landart

Marion Legouy peintre croqueuse

Laurence Moletta acousmaticienne

Iona Noveanu photographe, peintre, vidéaste de l’intime, venue de la Roumanie

Patricia Novoa comédienne danseuse venue d’Amérique latine

Delphine Saurat & Christian Chouin installateurs plastiques

Blandine Scelles  performer, body art - earthart

 

 

 


 

Les 16,17 juin 2006 A 20h30

 

Un shampoing ?

(Se laver la tête)

Tête : (partie du corps; réflexion;individu)
* souffrir de maux de tête; tête pensante
* des têtes de mort,emblèmes funèbres
* faire tomber des têtes (FIG.: pro céder
à des condamnations, à des sanctions)
* ils ont payé vingt francs par tête
b) (sommet; première place)
* en tête de la file (au début)
* à la tête des manifestants
(comme chef)
* prendre la tête du cortège

 

Notre entrée dans le festival Lavage Salissage se fait par la tête, comme tout accouchement qui se passe bien ! Ce premier week-end est conçu comme une séance collective de lavage, un grand lavage de la tête, de ce qui la compose ou décompose, une ré-initialisation de nos sens un « sensoriel art process ».

Notre pensée étant intimement liée à sa capacité de captation sensorielle, laver nos sens équivaut à un lavage de la pensée. Un shampoing ? cherche simplement à laver ce qui nous casse la tête.

Un shampoing ? se constitue d’un ensemble d’expériences « in situ ». Leur déroulement s’opère en fonction de l’évolution des spectateurs dans les différents espaces créés ainsi que de leurs actions et réactions. Un shampoing ? est par là même une expérimentation unique, et singulière à chaque spectateur.

Il possède à tout instant le droit et le devoir de choisir à être pleinement réactif ou simplement réceptif. Son point de vue, son ressenti et ses réactions sont une essence essentielle à notre action collective.

 

 

Avec

 

 

 

 

Brain Wash

Delphine Saurat & Christian Chouin Installation multiple de machines à laver récupérées et détournées

définition de l'ancienne transcription des deux caractères chinois hsi « laver, purifier, rectifier » et neo « tête, cerveau, pensée »

Depuis 2003, Delphine Saurat et Christian Chouin travaillent sur le déplacement de l’objet reconnaissable hors de son contexte habituel. Ils permettent ainsi un regard sur le quotidien et l’environnement. Ils occupent des espaces gigantesques comme le Château de Compiègne en créant un réseau fluo de 700 mètres, la place Fontainas de Bruxelles avec 2 000 sacs de congélation remplis d’eau, le centre ville de Huesca (festival okuparte 05 en Espagne) avec 1 500 m de tissus et de corde.

Si habituellement leurs oeuvres s’adressent à la multitude et au tout venant, ils développeront pour La MACH_Inante, un dispositif monoplace, une série de machines brain stormeuses, une expérience physique et sonore, applicable à une personne par machine. Ils étudieront ainsi l’efficacité de leurs nouveaux programmes de lavage de cerveau ou réforme de la pensée (traduit du chinois).

 

Agnès Collorafi performance

On peut apposer à Agnès Collorafi la fonction de révélateur.

Ce n’est pas un hasard si elle aborde d’abord la photographie. Ayant vécu plusieurs années en Amérique Latine (Brésil, Pérou, Mexique), elle saisit magnifiquement les gens et les paysages.

Le livre d’artiste est le lieu de prédilection où s’expose son travail, où se met en espace/se met en page la visibilité de sa pensée artistique. Se déploient une narration visuelle qui tient de la chronique, de la traversée des paysages, beaucoup du roman et surtout du cinéma. Agnès Collorafi imagine donc des livres où le calque, sa transparence, son opacité, figurent la pellicule cinématographique, mais aussi l’empilement des souvenirs, leur recouvrement, leur mélange.

Aujourd’hui, à travers le corps en mouvement et le texte, Agnès Collorafi convoque les mémoires de l’enfance, laisse émerger ses mythes personnels et affirme ses désirs. Le désir est toujours son moteur. Sa féminité offerte. La question de l’émergence du mot, étroitement liée à l'émergence du mouvement, est aussi fondamentale. Et puis sa possible capacité à guérir. Avec la force du chaman, elle accompagne les flux, qu’ils soient corporels, visuels ou sonores. Toujours dans l’instant donné.

 

 

 

entêtante

Ioana Noveanu photographique, vidéaste de l’intime, venue de la Roumanie

Tout d'abord peintre, Ioana Noveanu utilise la photo comme pour documenter son trait, et offrir une réflexion sur la frontière entre le vrai et le faux, la réalité et la fiction. Elle nous fait pénétrer dans l’intimité de femmes, avec une douceur, une tendresse, par une volupté dans les couleurs, une harmonie des formes, tout à fait inattendue.

Véritable mise en scène des états d’âme du corps dans un contexte très plastique, elle aborde les thèmes du viol, du deuil, du fantasme.

Si Ioana Noveanu déclare regarder ses oeuvres comme autant de signaux thérapeutiques, pour elle-même, il est certain que ces images détiennent un pouvoir apaisant, touchant et travaillant au plus profond de l’être quel qu’il soit. Il y a en effet une universalité qui se dégage de chacune de ses oeuvres.

C’est cet enivrement du beau, du subtil, du doux que nous allons faire éclore parmi nous pour donner matière et continuer son oeuvre... jusqu’à l’entêtement.

 

 

 

La tête la première Laver du regard

Sandrine Dewez  video collective

À la recherche de ces visions qui prennent leur source dans nos états intérieurs, Sandrine Dewez proposera de laver du regard ce qui entrave nos facultés d’accueillir l’autre, son mystère, l’étranger, sa différence… Une suggestion d’action collective qui s’origine dans une expérience très personnelle. Sandrine dewez porte, dans son giron, un être en devenir. Elle l’accompagne, lui ménage un espace à sa mesure, consciente que sa manière d’accueillir l’enfant en elle, engramme la capacité qu’il aura à faire sa place dans le monde.
Comment avons-nous été accueillis ? Comment sommes-nous accueillis ou aimerions-nous l’être ? Comment explorer l’intimité de ces questions et s’en ouvrir au public sans être intrusif ni exhibitionniste ? Comment vous accueillir, visiteur, dans ce lieu de la Machinante, une maison privée dans laquelle se déploie la vie d’une famille. Comment passer de l’intérieur à l’extérieur, sans brutalité ? Que faut-il laver du « nous », individuel, collectif, social, pour que l’enfant, celui que nous avons été, que nous mettrons au monde ou dont nous aurons la charge se tienne debout dans ce monde ? Quelle étrangeté faut-il cultiver pour éveiller le désir de vous à nous et de nous à vous ?
 

  

Marie Madeleine, prostituée chevelue

Blandine SCELLES Collectif les cœurs purs

Formée à l’Ecole internationale Jacques Lecoq, Blandine Scelles aborde l'analyse du mouvement et étudie différentes formes groupales permettant aux corps d’émettre des sens et émotions lisibles par toutes les cultures. Elle suit ensuite l'enseignement vocal de Jerzy Grotowsky, et apprend le chant polyphonique. En 1998, elle s’immerge dans la culture vaudou au Bénin, assiste à des rituels initiatiques et funéraires au Burkina Faso. Aujourd’hui, sa recherche interroge le corps et son rapport à la nature, l’individu et son rapport au social. Elle traite principalement de la violation des droits de l’Homme ; viol, colonialisme, Shoah, intégrisme.

"stand prostitution"

Pour le festival  Lavage Salissage 2006, Blandine Scelles s’appuiera sur la figure de Marie Madeleine pour aborder les thèmes de la prostitution, de la religion et de ses lavages de cerveau anti sexué, ainsi que la perversité de la publicité...

"Je pars à nouveau à la conquête de nos désirs. De la féminitude. »

Dans une installation visuelle, par des actions simples de lavage et salissage, Blandine Scelles observera des "plastiques corporelles" actuelles.

 

 

vent, tempête et autres lavages sidéraux

Patricia Novoa comédienne danseuse venue du Pérou et du Brésil

Après une formation de comédienne aux Écoles Nationales de Théâtre du Pérou et du Brésil, Patricia Novoa approche différentes techniques de mouvements et de danse - dont le Butoh. Elle développe une recherche importante sur les représentations anciennes d’Amérique latine et sur le rituel, une rencontre avec un univers unique qui part de son histoire personnelle.

elle nous fera monter une tempête à nous en laver l'espace de nos frayeurs les plus profondes ancrées dans nos têtes.

 

 

Plein la Tête

Christine Lesaint landart

Voici en effet plusieurs années que j’ai axé mon travail autour des relations entre l’humain et son environnement naturel, m’impliquant d’une part dans un questionnement scientifique, d’autre part dans des interventions artistiques dont les procédures et les formes résultantes veulent témoigner du même phénomène de développement du vivant et plus particulièrement de la singularité de l’identité du végétal.

C’est avec le plus « commun » des matériaux, feuilles mortes, gazon coupé, …que j’ai choisi de travailler. Dans un premier temps j’ai l’habitude de récupérer des masses qui sont ensuite l’objet de mon intervention pour aboutir à des surfaces ou des volumes… formes qui toutes résultent en partie de leur propre transformation dans la durée, de l’effet de forces naturelles auxquelles elles sont soumises : vent, pluie …et de ma propre action de sculpteur.

Au sein du festival lavage,  j’explorerai « la salade ». Ce modeste végétal (légume feuille) me servira de support pour une investigation sur notre rapport à l’alimentation, la terre et l’économie. De la salade qu’on offre, qu’on vend, et cet énorme bouillonnement de salades vertes, rouges ou noires qui circulent à tous coins de rue.  Il va sans dire que cette suggestion pourra être modifiée au dernier moment si la situation climatique et l’appétit des limaces ne modifient pas mes plans… on ne contrôle pas tout.

 

 

 

Les 23, 24 juin

A 20h30

 

Un bain de pieds ?

(Se laver les pieds)

pied n.masc.
(partie du corps; partie inférieure;
mesure de longueur)
* se blesser au pied, aux pieds
* il mesurait cinq pieds six pouces
* les pieds des arbres, des colonnes
REM
le mot est au sing. dans :
* au pied du mur, au pied de la montagne
* mettre quelqu'un au pied du mur
(l'obliger à se décider)
* aller à pied; troupes à pied;
chasseurs à pied
* portrait, statue en pied
* être sur pied d'égalité
Il est au pluriel dans :
* se jeter aux pieds de quelqu'un
(le supplier)
* prendre un bain de pieds

 

Ce week-end fait écho au constat suivant : nous avons les pieds là où il ne faut pas, là où ça ne nous convient pas, il faut nous en sortir, pour repartir d’un bon pied. Et comment ? fini de marcher sur des oeufs, sur des eux, fini qu’on nous marche sur les yeux. Pied plat, pied bot, pied d’athlète, autant de maladies embêtantes quand on sait qu’il ne sert à rien de courir, mais qu’il faut se mouiller un peu ne serait-ce que le petit doigt de pied...

Un bain de pieds ? se constitue d’une installation visuelle et sonore unique. Elle sera investie différemment par chaque artiste, lesquels prendront place de manière aléatoire pour développer leur thématique. Un bain de pieds ? est par là même une expérimentation unique, et singulière à chaque spectateur. Il se finira par une interaction de chaque artiste.

Un bain de pieds cherche à laver ce qui nous casse les pieds. Le spectateur possède alors à tout instant le droit et le devoir de choisir à être pleinement réactif ou simplement réceptif. Son point de vue, son ressenti et ses réactions sont l’essence même de notre action collective.

 

Avec

 

 

 

 

IGOR&GRICHKA Bogdanov  L'Antithéorie duTout

Anti conférence avec utilisation de documents issus des lobbies lessiviers, délires scientistes de l'industrie cosmétique et manips chimico-sonores en live. Une conférence volante, un pastiche plus vrai que nature.

Igor et Grichka sont chacun honorablement connus dans le milieu académico-universitaire, sous les noms de Flexrex historien ordiman et d'E. Rebus mathématicien, bidouilleur sonore. Ils proposent un duo d'improvisation sono-visuelle basé sur le recyclage  et le détournement de documents scientifiques ou pédagogiques. Ce qui les intéresse le plus c'est de susciter dans le public une réflexion sur sa croyance en la science et en l'enseignement.

http://flexrex.free.fr

 

 

Sortir le pied de la tombe

Emmanuelle GIBELLO collectage et installation sonore

 

Dans un premier temps de la résidence, Emmanuelle Gibello, effectuera un collectage de mots/maux grâce à une première installation in vivo à Montreuil. Elle donnera la possibilité aux citoyens de s’installer au volant d’une 2 CV et de répondre à des questions du type :  « Quels mots/maux vous cassent les pieds depuis si longtemps ? » ou « Qu’est-ce que vous n’aimeriez pas emporter dans votre tombe ? » !

Les réponses seront ensuite restituées dans une installation sonore à La MACH-Inante, et permettre de laver ces mots/maux.

 

 

les marcheurs

Didier CALLEJA  performance sonore et visuelle

Étudie d’abord la peinture, puis désireux de creuser la notion de résonance entre une œuvre et un public, il met en scène ses œuvres dans les lieux publics ; café, gares, jardins, puis se tourne vers le spectacle vivant. Il se forme comme musicien, comédien et metteur en scène au conservatoire de Noisiel, découvre la danse contemporaine avec Nouchka Ovitchinikov (K. Saporta). Il entre-crée son œuvre, dans la confrontation de toutes ces formes d’art, prenant plaisir à jouer des tensions qui se trouvent entre elles.

Les tarahumaras

Particulièrement marqué par la douche de Psychose, mais surtout par Artaud, Didier Calléja nous offrira une de ses performances comme il sait si bien faire, un moment imprévisible, irracontable, où tout à coup tout est possible. Il nous convoque dans le rire, dans la peur, dans l’émerveillement, dans le dérangement. C’est véritablement un grand enfant qui a grandi un peu trop vite et qui ne sait pas où foutre ses pieds ; pas sous la table, les jambes ne passent pas, pas derrière l’oreille, y a déjà la cigarette, pas dans la forêt en train de courir, parce que tout le haut du corps veut reste là, devant le public (parce que c’est aussi un merveilleux cabotin). Enfin il faudra le suivre, car ça marche, dans sa tête dans son corps et les mots qui tout à coup sortent, se délient, pour délier le réel dans la fiction et la fiction dans le réel, un véritable don Quichotte à cheval sur ses pieds, qui part pour les grands combats, seul contre l’invisible, le grand tout ravageur, dénonçant l’univers affolant, « schizophrénisant » mis en place par les super pouvoirs, et duquel le super héros, simple pantin, ne peut plus sortir blanc comme neige… mais couvert de pétrole, les pieds dans la glue… et j’en passe.

 

 

 

Résuméssorage d’actions et réactions

Marion LEGOUY croque en live

 

Marion Legouy a ce don très rare d’être présente au milieu de l’action, avec ses encres, ses pinceaux, ses éponges, tout son bordel... et d’être tout à fait invisible. Seul ce qui se trace fait preuve... une captation en temps réel de l’essentiel de la performance...

«  En résuméssorage j’encre en temps réel,

Lave les lavis, essore la feuille, égoutte la coulure.

Eponge la tâche.

Capte les frottements du feutre sur la feuille.

Avec les mains, les pieds, la tête, les fesses.

Exposer les dessins à la lumière comme on étend les draps sur la prairie. »

 

 

Sur le chemin

Blandine Scelles  performer, happening

(voir première semaine)

Laver sur le trajet du métro à La MACH_Inante tout ce qu’on ne regarde plus.

 

Empêcheuse de tourner en rond

Laurence Moletta voix, habillage sonore

 

Dabord instrumentiste et évoluant essentiellement dans le milieu de la musique improvisée, Laurence Moletta étudiera les frontières du souffle, puis celles de la voix ; elle explore les sons limites, cri, chuchottements suite à un travail avec le Roy Art. Elle aime évoluer sur un fil, celui de l’instant présent. Ainsi acceuille-t-elle avec joie les nouveaux logiciels de transformation en direct du son environnant ce qui permet une bonne adéquation avec l’action des performers.

Pour notre Lavage, Laurence Moretta nous propose, dans l’installation, d’accompagner nos pas, pour nous faire prendre conscience du poids de nos pas et nous empêcher de tourner en rond. Empêcher la ritournelle, accepter de ne pas toujours retomber sur ses pieds et garder le pied léger, disponibles à un bon massage sonore, réveiller sa sensibilité au souffle de l’éphémère.

 

 

 


 

Les 30 juin,

1er  juillet 2006

A 20h30

 

Faire des pieds et des têtes pour s’en laver les mains

 

 

main n.fém.

* être adroit de ses mains
* remettre en mains propres
LOC.
* tomber aux mains de l'ennemi
* forcer la main à quelqu'un
* négocier en sous-main
* des valises faites main
("main" INVAR.)

 

après les moults lavages des précédents weekends, nous en passerons aux mains.

Week end axé sur la politique, l’actulité, regroupant les artistes des deux sessions, pour une happy end coriace. Au programme : europe, totalitarisme, sécurité, sécurité sociale, la permittence du spectacle,

 Appel à artiste(s)

lavage salissage 2005

 

 

 

« La scène est un lieu symbolique,

on n’a pas besoin d’un lieu symbolique

pour y faire des choses autorisées »

Costes

 
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